La Crevie

Poèmes de Philémon Le Guyader accompagnés d'illustrations de Jacques Cauda.

28 livrets autonomes contenant un poème plus une illustration.

1 livret avec la préface de  Yan Kouton.

Format 15 cm x 20 cm.

ISBN : 978-2-37517-033-5

Prix : 20 euros (plus 5 euros de fais de poste).

Commander par mail : editionsraz@gmail.com

Parution en décembre 2022.

La Crevie ou l’anthologie incendiaire dans laquelle, en vis-à-vis, deux univers se côtoient et communient autour de la poésie ; de figures majeures de la poésie, qui toutes ont en commun ici d’avoir vécu au bord du précipice de l’écriture, loin, très loin d’une reconnaissance rassurante et confortable. Les textes de Philémon Le Guyader arrachent à ces destins fragments brûlants, éléments biographiques, ressentis vibrants, auxquels les œuvres de Jacques Cauda confèrent une dimension sidérante.

Les visages surgissent, on n’ose à peine dire du passé tant leur présence transcende la page. Ils explosent la notion même de disparition. Ces poètes-là ne sont pas morts, ils évoluent dans un espace entre la vie et la mort, se consumant encore, par et pour leur œuvre.

Cette Crevie-là inaugure un genre d’anthologie nouvelle, seulement guidée par la subjectivité puisée dans le chaos de vies et de consciences artistiques terriblement incarnées. Philémon Le Guyader y puise la matière d’une poésie rechargée, au contact de ce feu toujours actif ; Jacques Cauda se surpasse en maître total du portrait. Tous deux établissent un panthéon radical, sans concession, violent, à rebours des conformismes ou des académismes.

Ce qu’on lit, ce que l’on voit dans La Crevie c’est pourtant une certaine idée de la perfection poétique, dans sa dimension furieuse, plus forte que la mort, comme une soif de création et d’absolu jamais assouvie.

Yan Kouton.

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Alors j'ai acheté votre livre pour mon fils, je lui envoie il est dans le Nord, (il voit ses sœurs à Noël). Je lui ai envoyé car il aime la poésie, il fait des fanzines sur Marseille où il se retrouve aux beaux-arts (mais en ce moment il est à Lille). C'est bien votre livre d'hommages aux poètes ! Vraiment chouette par exemple ce texte sur Jarry. Ça manque je trouve à la poésie d'aujourd'hui ce genre de textes-là, c'est tellement sérieux en général et tellement peu à parler des anciens, tellement tourné vers soi, sa petite machine à écrire, là j'ai trouvé ça drôle et bien foutu, voilà c'était pour dire. Ma librairie vous défend, elle m'a montré un autre livre de vous, je lui ai fait remarqué que c'était le même, mais illustré. En tout cas c'est très bien, bonne continuation !

Charles Pennequin. 

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À propos de La Crevie de Philémon le Guyader, Yan Kouton et Jacques Cauda.

Cet ensemble de feuillets volants à la mémoire des morts est à maints endroits bouleversant.

Le poème et le portrait s’éclairant l’un l’autre et le vis-à-vis les rendant inséparables, on reste souvent figé devant ce tombeau de papier.

Vos portraits conférent à chaque feuillet un surgissement stupéfiant. On est réellement saisis par ces incarnations, aussitôt criblées d’écriture.

Bravo, cher Jacques. Bravo à tous les deux, Philémon Le Guyader et vous-même pour ce très bel ouvrage (tous les trois même, car la préface de Yan Kouton est splendide).

Christina Miriol

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La Crevie - Philémon Le Guyader / Jacques Cauda : Babelio

La mort que l’on se donne.

Etrange “antho­lo­gie” que celle du poète accom­pa­gné des illus­tra­tions de Jacques Cauda. Elle met en exergue des figures légen­daires de la poé­sie. Mais pas n’importe les­quelles.
Celles des poètes dits habi­tuel­le­ment mau­dits et qui ont mené leur vie et leur écri­ture au bord des gouffres amers.

Le Guya­der retire et retient dans ses vers quelques arpents bio­gra­phiques. Ils sur­gissent du passé pour mettre à mal l’idée de dis­pa­ri­tion par ce qu’il en évoque.
Même si, par exemple, il  fait allu­sion à Bau­de­laire tom­bant “raide mou / dans cette église de Namur” en pro­non­çant son “Cré­nom !”.

Tout dans cette “Cre­vie” est ainsi repris et comme à peine com­menté mais juste rap­pelé, même si les mots du poète trans­forment la vie et la mort de tels auteurs en éter­nité sans frontières.

Jean-Paul Gavard-Perret

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Liste des 28 poètes évoqués dans La Crevie :

Vladimir Maïakovski.

René Crevel.

 Jacques Prévert.