Bienvenue à DZ Poème de Philémon Le Guyader maquette et graphisme de Brigitte Mouchel.
Format 10 x 10 cm.
Se déplie en accordéon, taille 120 cm.
Tirage limité à 30 exemplaires, numérotés et signés par les deux auteurs.
Ce poème fut écrit une après-midi d'été depuis le café "Chez Micheline" sur le port du Rosmeur à Douarnenez. Parution en 2016.
Bienvenue à DZ
Poème
ligne
entre
les lignes
qui
bougent
devant
ma vue vision
journée
d'été
une
baie plate
fumées
musique
sur la vitre
et des
ombres duos
soleil
soleil
sur la
baie plate
des
gants comme des bottes
les
champs tombent dans le bleu
véhicule
sudiste
les
mâts les mâts
au
fond de la bouteille de sable
le
jeune aux cheveux gris
dort
on le
laisse
nuage
moteur
combien
de barques
combien
de visières
des
pas des pas
la
fusée a un collier
elle
est attachée au mur
oeil
pour ici
28000
ventres bien remplis
trois
églises sur la rampe
à
s'enfoncer
mouettes
toits
à trous
mouettes
parasols
phares
et
pourquoi pas
les
chiens sont si bêtes
si
près toujours
cela
coûte 120
autant
de pneus sur la cale
drapeaux
triangles
non
non
le
vent se lève
il
vient de l'autre côté habituel
c'est
pour cela qu'il fait beau
si
l'on veut
c'est
un pianiste
12 AAG
29
écrase
le pied
femme
sympathique
homme
pénible perdu
jette-toi
une
caravane baleine grise
avec
six poteaux
la
respiration se perd
une
ferme entre les arbres
pourquoi
ces petites chaussures
ce
chien loup au café
les
oiseaux tournent autour
du
week-end du chapiteau
des
chiens dans le coffre
dans
une cage
les
boîtes sont remontées
les
allumettes à voiles avec
il y a
toujours des groupes
la
vieille femme moderne
les
regarde
une
radio locale zone
t-shirt
t-shirt
publicité
les
nuits vertes
la
voilà la publicité
réglementation
administrative
des
débits de boissons
tout
est plat
un
ensemble de petits rectangles
une
femme nord-sud
faema
orange
deux
entrées au comptoir
chèque
agricole qui n'est plus
premier
jour officiel au mur
six
ampoules six ampoules
un
long tube trompette
des
pneus marées
sous
la ligne
fin du
festival
toile
énorme décrochée
de
nombreux yeux clairs
les
plus beaux peut-être
pliages
du papillon
des
coupes au-dessus
de
l'entretien photographié
il y a
trente cinq ans
les
toilettes obéissent à la grand-mère
le
jeune homme aussi
prendre
une photo film
vieillir
en paix
le
sait-il
marchand
de chansons
placardé
sur du
vin
Maroc
à l'envers
tout
léger
déplacements
perpendiculaires
jeunes
assis vieux debout
les
mâts recommencent à bouger
glaces
chouki grand bazar
fauteuils
confortables coincés
sourire
maigre tout blanc
bracelets
du festival terminé
par la
vieille femme patronne
l'homme
se fait jeter
un
casque pour rien pour lui
sing
sing sur le dos
noir
tournée
de films mars-avril
scooter
rejeté
roi de
la fête sur le journal
ils
pleureront tous
quand
elle mourra
l'ancienne
café
calva l'après-midi
ça ne
plaît pas
c'est
trop long
rapide
trop
trop
le
bout de la digue est blanc
chemise
de l'homme bu
les
lacets sont défaits
au
fond ça tangue
des
fleurs bleues sur son corps
personnages
suisses
dans
le coin
du
soleil
blanc
et bleu qu'elle porte
blanc
et bleu
le
caveau à l'envers
un
marin dans un jean
accroche
le journal vide
les
jeunes boivent crient
recul
des gros
poussette
malheureuse
zoom
sur la vitre
qui
reflète
du
coton maintenant sur les arbres
chapiteau
bitume
un
moteur rentre au port
bandoulière
interview
rame
longue en bois
du
vent entre les mâts
en fin
de journée à l'ombre
chapeau
de paille sur le blond
drapeau
sur torse
une
proue vitrine
l'eau
sur le gros
qui
passe devant jeune
DZ
474414
l'indienne
grise rame à l'envers
slalome
bienvenue
à DZ
Philémon Le Guyader